Association d’aide aux victimes de l’amiante et autres maladies professionnelles cancérigènes.
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Un préjudice se définit comme la conséquence juridique d’un dommage.
La reconnaissance d’une maladie professionnelle permet au salarié victime d’obtenir une réparation civile sous la forme d’une indemnisation.
Pour obtenir une réparation d’un préjudice , il est fondamental de le prouver, de le démontrer.
Elle s’obtient devant la caisse du régime de couverture de la victime (CPAM, Caisse de prévoyance Sncf, autres régimes …)
C’est la prise en compte des préjudices patrimoniaux, appelés préjudices économiques :
La réparation des préjudices patrimoniaux est l’indemnisation dite de base.
Après la validation de cette première étape, la victime peut solliciter la demande de reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur ou FIE, dans les deux années qui suivent la reconnaissance de la maladie professionnelle.
La FIE permet la réparation des préjudices extrapatrimoniaux , appelés préjudices personnels :
La FIE est obtenue devant le Pôle Social au sein des tribunaux judiciaires de chaque juridiction (suite à la réforme de la justice qui regroupe les Tribunaux de Grande Instance (TGI) et les Tribunaux d’Instance (TI)). Elle nécessite l’intervention de notre cabinet d’avocat.
La reconnaissance de la maladie professionnelle et la demande de reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur ont une démarche identique pour la reconnaissance de toutes les pathologies.
Attention il y a des particularité pour certains régimes de couvertures.
Pour les pathologies de l’amiante uniquement, le FIVA, apporte une réponse aux victimes d’une exposition environnementale et à ceux qui ne peuvent pas se retourner contre un employeur.
Il assure une réparation dite « intégrale » de tous les préjudices démontrés. Pour cela il utilise ses propres barèmes.
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