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Nous ne spammons pas, vous recevez cette lettre d'information dans votre boite aux lettres car vous êtes un(e) adhérent(e) de notre association, ou un particulier ou une entité concernée par la problématique des maladies professionnelles.
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Vous recevez aujourd'hui la 24ième lettre d'informations du site de Allo Amiante et Autres Cancérigènes (AAAC).
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La Lettre d'Information
Avril 2024
La Vie Citoyenne
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Nous avons déjà évoqué le sujet et nos inquiétudes dans la lettre du mois de mars. Cela se confirme le gouvernement racle les fonds de tiroirs, et décide de prendre l'argent où selon sa conception il se trouve ; Dans le collimateur du 1ier ministre :
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- l'apprentissage (qui est pourtant une rare des satisfactions, et jugé d'avenir dans le cadre de toutes les campagnes électorales) - les logements sociaux,
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- l'accès à la santé : l'augmentation du reste à charge, des taxes sur les transports sanitaires,
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- hélas ce ne sont que des exemples . . ..
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Et dans le même temps toujours plus haut " 36, 5 millions d'euros"
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Pour le PDG Président Carlos Tavares qui a l'indécence de dire :" Je ne fais qu'appliquer la loi. Si on la changeait je l'appliquerais aussi". Il n'y a pas de limite au mépris !
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70 % de son conseil d'administration d'actionnaires ont validé sans cligner des yeux. On se demande pourquoi (sic)
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On en oublierait presque que le pouvoir d'achat des Français, reste une de leurs préoccupations prioritaires
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Il n'y a pas si longtemps !
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Une date historique à ne pas oublier : le droit au vote des femmes !
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Le 25 avril journée mondiale de la santé au travail
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C'est l'occasion de rappeler que pour éviter les accidents du travail et les maladies professionnelles " l'employeur a une obligation de résultats en matière de sécurité envers ses salariés"
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Le 20 avril était la journée nationale de la terre
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Tout un programme, le réchauffement de la planète, la faim dans le monde, la place de l'écologie dans la société. . .
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Mais au fait, les agriculteurs sont redevenus sereins ? Ont-ils tous trouvé la possibilité de vivre décemment du fruit de leur travail ?
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Une rubrique qui paraît sans fin "La Guerre dans le monde : " une poignée d'inconscients jouent avec la paix, comme on joue aux petits chevaux. Attiser le feu sans allez jusqu'à l'embrasement est tout un art, alors que tout serait plus simple si chacun avait son coin de terre vivable, sans bombe et fanatisme.
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Le mot du Président
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« L’école publique devient un bien banalisé ».
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Le système scolaire essuie une crise qui vient de loin. Les différentes réformes menées ces dernières décennies, notamment celle du collège unique, puis l’objectif d’emmener 80% d’une classe d’âge au baccalauréat ont contribué à une massification de l’enseignement, mais sans véritable démocratisation. Les jeunes issus des milieux populaires sont arrivés au collège, puis au lycée, mais les pédagogies et les façons d’enseigner ne se sont pas adaptées à des élèves pouvant avoir des difficultés. Les programmes sont toujours très denses, les conditions d’enseignement défavorables du fait de classes surchargées. Un autre aspect des tensions actuelles est que l’on voit se développer des processus ségrégatifs entre les établissements scolaires. Aujourd’hui, la question n’est pas d’aller au collège, mais dans quel collège. Les jeunes en sont très conscients, Pierre Bourdieu écrivait, dans son livre (La Misère du monde), qu’ils se vivent comme « des exclus de l’intérieur ». Ils sont dans l’école, mais savent qu’ils ne sont pas à la même école que d’autres, plus fortunés qu’eux. Cela engendre un sentiment d’injustice parfois plus fort que lorsqu’on n’allait pas à l’école. On se retrouve dans un système public où les enseignants se sentent empêchés d’enseigner et les élèves floués.
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L’absence des enseignants est un vrai problème auquel sont confrontés beaucoup de parents. Ce qui est choquant est de laisser entendre que c’est à ces derniers de le résoudre. Ça devrait être du ressort du politique. C’est à lui de mettre en place des mécanismes efficaces de remplacement des enseignants. Or, plutôt que de demander des moyens à l’école publique. On n’est pas contents, alors on va dans le privé. L’école publique devient un bien banalisé, comme une lessive dont on n’est pas satisfait. C’est un aveu cruel de l’impuissance politique à apporter une réponse globale aux vrais problèmes de l’enseignement.
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Cela montre combien les problèmes de l’école publique, notamment celle qui s’adresse aux couches populaires, sont actuellement délaissés en faveur de choix préservant les avantages des plus favorisés.
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Les collèges et les lycées défavorisés sont un véritable cimetière de décisions politiques. Comme si l’action pédagogique ne pouvait rien. A force de ne pas donner aux enseignants une bonne formation pédagogique, à force de bombarder de décisions les acteurs de la base, sans se préoccuper de leur mise en œuvre, de l’accompagnement et de l’évaluation sur le terrain, tout le monde est devenu méfiant.
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Dans le domaine pédagogique, il n’y a pas de miracle, aucun politique ne va obtenir une amélioration spectaculaire des résultats en une année. Il faut un travail de longue durée. Mais pour cela, on doit arrêter de changer les orientations en permanence dans tous les sens. Il faut définir des axes prioritaires autour de trois domaines : la formation des enseignants, la diminution de la ségrégation entre les écoles, la mise en place des programmes les plus efficaces possibles, notamment en direction des élèves en difficulté. Et concentrer tous les moyens sur ces priorités politiques avec une certaine continuité.
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Il faut se détourner de ce modèle malthusien tourné vers l’excellence qui se concentre sur une minorité d’élèves. L’enseignement doit être orienté vers l’acquisition des savoirs fondamentaux pour tous. Il faut reprendre l’idée du socle commun de connaissances : aucun élève en France ne devrait quitter le collège sans avoir la maitrise de compétences de haut niveau en mathématiques, en histoire, en français etc…L’objectif est que tous arrivent à un bon niveau, leur permettant d’avoir un emploi correct, d’être des citoyens à part entière, de ne pas être stigmatisés.
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C’est ça la fonction de l’école publique pour moi. On n’abandonne pas les meilleurs pour autant, mais on se tourne vers un plus grand nombre. Tant mieux s’il y a des excellents, mais l’important c’est de réduire les élèves en perdition.
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C’est comme cela qu’un pays se construit, avec des citoyens qui se sentent partie prenante
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L'Activité de l'association
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Nous ne pourrons jamais nous y faire !!
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Dans les premiers jours d'avril deux de nos adhérents nous ont quitté : Jean Jacques Boyrie et Guy Isetti ont été libérés de leurs souffrances. Deux anciens cheminots, deux anciens des ateliers de la rue Amédée St Germain, qui a été le nid de nombreuses expositions professionnelles (amiante et autres).
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Nous adressons nos condoléances à leurs familles, et leur apportons notre soutien.
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171 c'est le nombre de décès enregistrés par notre seule association depuis sa création
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Tous les Régimes : Général (Cpam) - CPR pour les cheminots ou tous autres régimes de couverture sociale, ont durci leurs positions et rendent encore plus difficile l'accès aux droits à la reconnaissance des maladies professionnelles. C'est encore plus criard pour les ayants droit d'une victime décédée d'une pathologie due au travail.
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Notre association apporte son soutien aux victimes de l'amiante mais aussi aux victimes d'autres exposition.
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Il est essentiel de diffuser cette information et de partager cette vidéo avec le plus grand nombre
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Cette statistique nous afflige, et nous oblige. Nous ne devons pas lâcher la pression.
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Ne pas lâcher la pression c'est : être présents devant les tribunaux, c'est ne jamais oublier qu'être frappé par une maladie professionnelle n'est pas une fatalité, et qu'une maladie de l'amiante n'est jamais complètement terminée. .
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La création d'un Conseil d'administration fait partie des orientations validées par les délégués présents et représentés lors de notre 25 ième Assemblée Générale. Le premier CA s'est tenu le 8 avril dernier, c'est un tour de chauffe qui a permis de fixer certaines règles. A terme cette identité nouvelle de notre association permettra de mettre en oeuvre les orientations, et les priorités à mener par le bureau
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Désamiantage des navires de la marine nationale : "Le feuilleton continu".
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Nous sommes toujours dans l'attente de précisions sur le tonnage total d'amiante à désamianter, et leur traitement futur. Pour l'instant nous ne trouvons pas de réponse à ces questions pour nous essentielles
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Deux commissions pour asseoir l'activité nationale :
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- Prévention / Eradication
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- AJAM : acaata - justice - maladie
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Notre président D.Paret et A.Kamdadji ont participé à Montreuil aux dernières réunions.
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Pour la prévention, ils ont mis en avant les actions en cours portées par AAAC : le suivi du désamiantage des navires de la marine nationale dans le port de Bordeaux et le projet de mise en place d'une organisation du ramassage chez les particuliers, des déchets amiantés par la mairie de St Médard en Jalles. Au cours de cette réunion des projets d'actions nationales ont été évoquées. Vous pouvez les retrouver sur le blog de la Cavam
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Du provisoire qui dure ! Dans la lettre du mois de février dernier, nous avons fair état d'une alerte au plomb au sein de bâtiments de la région SNCF Nouvelle Aquitaine. Par sécurité les locaux ont été évacués et le personnel relogé provisoirement. Depuis cette date des salariés et plus particulièrement ceux du Casi travaillent dans de très mauvaises conditions.
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Le 26 avril les cheminots seront appelés une nouvelle fois à se rassembler, contre tous les mauvais coups qui leurs sont portés
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.Cette boite-aux-lettres n'accepte pas de messages, merci de ne pas répondre.
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132 bis rue Amédée Saint Germain - 33800 Bordeaux
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Tél : 05.56.91.60.69 Email : allo-amiante@orange.fr
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