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Vous recevez aujourd'hui la 22ème lettre d'informations du site de Allo Amiante et Autres Cancérigènes (AAAC).

La Lettre d'Information

FEVRIER 2024




La Vie Citoyenne



70 ans plus tard. . .

Le logement une bombe à retardement !

"Le toit"
Un facteur direct du pouvoir d'achat, qui reste la préoccupation première des Français

Le 1ier février 1954 Henri Groues , plus connu sous le nom de l'abbé Pierre, a lancé un appel à la radio pour venir en aide aux sans-abris. Largement commenté chaque hiver, emparé par le grand écran à plusieurs reprises "l'hiver 54" n'est pas un secret pour personne. Nul ne peut ignorer ce pan, porteur de solidarité et triste à la fois, de notre histoire.
Aujourd'hui la Fondation Abbé Pierre déplore : 330 000 sans-abris (plus du double qu'en 2012), 8 000 (dont 2400 mineurs) personnes sont refusées chaque soir par le 115, sans oublier les 2, 6 millions de demandes de logements sociaux . . . .
On note également 15 milliards de moins en 2023 ont été consacrés au logement. C'est ce moment qu'a choisi le premier ministre pour "revisiter" la loi SRU (adoptée en 2000 cette loi impose aux communes l'obligation d'intégrer 25% de logements sociaux de leur parc immobilier). Le premier ministre souhaite inclure dans ce pourcentage une part à la classe moyenne (?). Une attaque supplémentaire pour les plus précaires
Sans commentaire !! TOTAL :
19,8 milliards d'euros supplémentaire dans la valise des actionnaires......
Modifiez ceci pour insérer votre texte.
Les Agriculteurs ne sont pas tous dans le même champ. . .
Mais le match n'est pas fini. Ce n'est pas la pause phyto qui va arranger les choses
Il y a agriculteurs et agriculteurs tous ne sont pas logés à la même enseigne, tous ne vivent pas la même crise, et n'ont pas les mêmes attentes. Les avancées promises pour calmer le jeu auprès de certains, ne peuvent pas satisfaire, ceux qui ne peuvent dégager un salaire décent de leur travail. "Que faut 'il en attendre ?"
voir le blog : www.amiantemaladieprofessionnelle.com
Et toujours le même acharnement sur Gaza et sa population, cessez-le feu vite !

Le mot du Président

Combattre une idée reçue.
Privatiser les services publics les rend plus efficients, plus accessibles, moins chers.
Les défenseurs du marché ne cessent de le marteler : les services publics doivent être confiés au privé qui, en les gérant dans une logique de rentabilité, les rendent plus performants.
Une contre-vérité, scientifiquement fausse car contrairement au secteur public qui échappe à l’exigence de rentabilité, une entreprise privée doit non seulement payer des salariés, mais aussi dégager une rentabilité optimale afin de rémunérer les actionnaires.
Les moyens d’atteindre ces objectifs sont bien connus : recours à de la main d’œuvre peu ou pas qualifiée, rémunérée au plus bas ; conditions de travail dégradées pour les professionnels et dégradantes pour les usagers ou clients ; non-respect ou violation des normes d’hygiène, santé, sécurité, environnement, trop onéreuses.
Les récents scandales dans les crèches ou les Ehpad Orpéa et Emera prouvent bien que la boussole de la rationalité financière dans la gestion d’un service public est incompatible avec la notion même de service d’intérêt général.
Des exemples édifiants
Quant à l’argument « qualité-accessibilité », il est démenti par quarante ans de privatisations : il s’agit bien de prédations de biens communs par des acteurs privés en quête de nouveaux marchés. Exemples en vrac : les PTT ; France Télécom ; Gaz de France ; Autoroutes de France ; l’eau (qui se retrouve d’ailleurs en gestion communale dans de nombreuses villes), la SNCF en passe de le devenir…
Autant de privatisations qui, loin d’améliorer la qualité générale ont, au contraire, privé le public de services essentiels en les rendant moins accessibles et, souvent, bien plus onéreux.
La privatisation de l’offre n’induit pas nécessairement une diminution de la dépense publique. Exemple édifiant, celui des Ehpad du privé lucratif dont le modèle économique est largement financé par le denier public : l’allocation personnalisée d’autonomie dont bénéficient tous les résidents et l’assurance-maladie, qui prend en charge leurs soins médicaux.
Quelle contrepartie ?
Le privé, moins cher ? L’argument ne tient pas dans le cas emblématique de la privatisation d’ASF (Autoroutes du Sud de la France), patrimoine d’Etat de 9100 km cédé en 2006 à Eiffage et Vinci contre 14,8 milliards d’euros.
Un bradage, selon un rapport de la Cour des comptes de 2013, qui situe la valeur entre 23 et 25 milliards d’euros. Libres de fixer le tarif des péages, les deux concessionnaires ont, depuis, dégagé des taux de rentabilité que l’autorité de la concurrence a qualifié d’ « exceptionnels ». Mais ils ne sont que la contrepartie de tarifs considérés comme prohibitifs par les désormais… clients.
Le public garant de l’égalité
Quels que soient les arguments « pro-privatisation », ils ne résistent pas à l’épreuve des faits. Même rendus à l’indigence fonctionnelle, les services publics restent indispensables à la société : ils sont le principal instrument de redistribution de l’impôt, le meilleur rempart contre la marchandisation de services essentiels (santé, éducation, justice, police, fiscalité, sauvetage, sécurité….); ils assurent et garantissent l’égalité territoriale dans l’accès à des biens communs nécessaires à tous. Et, surtout, leur coût sera toujours proportionnel aux moyens de chacun. Ils sont en effet, comme le disait Jean Jaurès, « le patrimoine de ceux qui n’en n’ont pas ». Dominique Paret

L'Activité de l'association



UN DIALOGUE SOCIAL DE SOURDS
La 6ième édition du baromètre (*) du cabinet d'exretice Syndex inquiète

(*) seule étude à grande échelle réalisée à grande échelle auprès des acteurs du dialogue social
Cela nous concerne indirectement. Pour faire reconnaître une maladie professionnelle, la traçabilité des expositions au (x) produit (x) à risques est indispensable. Depuis la disparition des CHSCT et la creation des CSE cela est souvent difficile.
Le baromètre montre un écart de plus en plus criant entre, les attentes des salariés et de leurs représentants (RP), et celles des directions. Les RP déplorent des séances avec des ordres du jour trop chargées qui empêchent un traitement de fond
Et SI ON REPARLAIT DU PLOMB. . .
Comme pour l'amiante, beaucoup pensent que le sujet fait partie du passé. L'actualité récente rappelle le contraire. Le 6 février Dominique P et Georges A devaient apporter une information sur les MP aux Assistantes Sociales de la région SNCF
de le la Nouvelle Aquitaine.
Ce sera partie remise puisque comme vous le voyez ci-contre le bâtiment était condamné : à voir sur www.amiantemaladieprof essionnelle.com
Faisons-le savoir : C'est encore un peu méconnu
Après s'être consacrée à la défense des victimes de l'amiante depuis sa création, notre association apporte également depuis 2016, son soutien aux victimes et à leur famille de maladies dues au travail autre que l'amiante.
On n'a jamais été si près :
Comme vous le savez, la prochaine Assemblée Générale statutaire est programmée pour le 9 mars 2024.
Vous venez de recevoir la convocation avec les modalités pratiques. N'oubliez pas de retournée l'enveloppe timbrée avec la confirmation de votre présence ou votre pouvoir pour être représenté (e)
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Allo Amiante et Autres Cancérigènes
132 bis rue Amédée Saint Germain - 33800 Bordeaux
Tél : 05.56.91.60.69 Email : allo-amiante@orange.fr .
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